Après la grève du public, quel sort pour les travailleurs privés de l’éducation?

C’EST POUR TENTER DE TROUVER UNE Réponse efficace à cette question que deux fois de suite, les représentants des travailleurs des établissements scolaires privés, basés à Douala, siège du syntespric, avaient été conviés à des concertations. mais comme de coutume, les invités avaient brillé par leur absence. Quant on connait les conditions de vie et de travail qui ont cours dans le secteur, on ne peut que s’étonner, voire s’inquiéter de cette attitude qui frise l’irresponsabilité, la résignation. Néanmoins, la détermination de la dizaines des participants, avait conduit, dès la premières rencontre, à faire un communiqué qui avait été remis au gouvernement à travers Monsieur le Ministre du travail et de la sécurité sociale, lors de la rencontre avec les syndicats enseignants et le mouvement OTS(on a trop souffert), organisée dans son cabinet le 15 mars 2022(voir copie jointe). Pour corser la démarche, une semaine plus tard, à l’issue de la deuxième assise, une fiche que tous les travailleurs du secteur privé de l’éducation devaient remplir dans un délai de deux semaines en guise d’engagement collectif et individuel pour la signature de la convention collective, négociée depuis 2014, mais jamais signée,pour des raisons qui nous sont inconnues, avait été conçue et publiée. En outre, pour appuyer cette exigence, il avait été demandé au travailleurs d’appuyer leur besoin de convention collective en mettant à la disposition du SYNTESPRIC une copie de leur bulletin de paie et de contrat de travail pour ceux qui en avaient; il faut noter en passant, que ces éléments sont des denrées recherchées dans certains établissements, malgré l’exigence qu’en fait la loi.

Au moment où nous clôturons l’année scolaire, 2021/2022, bien malin qui peut dire ce que ces démarches dans la mouvance des revendications dans le secteur public, pourront produire pour les travailleurs du secteur privé de l’éducation au Cameroun.

la rédaction